Dans le cancer de la prostate, la tendance actuelle est d’effectuer de plus en plus d’interventions chirurgicales et celles-ci, dans la mesure du possible, à réaliser par chirurgie robotique, et d’améliorer les résultats en termes de continence urinaire et de fonction sexuelle.
Cette approche permet: L’optimisation de l’extirpation des tissus tumoraux. Meilleure vision et contrôle pour préserver les bandes neurovasculaires (responsables de la régulation de l’érection). Pouvoir être plus sélectif et précis dans la dissection de la zone sphinctérienne (le sphincter est le muscle responsable de la continence urinaire). D’autres avantages sont, par exemple, que si la chirurgie nécessite une lymphadénectomie (ablation des ganglions lymphatiques adjacents à la prostate), elle est plus facile à réaliser. La probabilité d’avoir besoin d’une transfusion sanguine ou d’éprouver une complication telle que l’infection de la plaie chirurgicale est également plus faible.
Enfin, il convient également de noter qu’un séjour hospitalier plus court et une récupération seront nécessaires et que le retour aux activités normales sera plus précoce.
Brève description de la procédure :
Entre 4 et 5 trous sont pratiqués dans la partie inférieure de l’abdomen à travers lesquels les instruments robotiques sont insérés.
Une fois terminé, le tissu excisé est retiré par l’un des trous qui est élargi. Le patient quitte la salle d’opération avec un cathéter vésical et dans certains cas avec un drainage abdominal. L’opération est réalisée sous anesthésie générale, dure entre 2 et 4 heures, nécessite une admission d’environ 48 heures et généralement la récupération dure entre 1 et 2 semaines. Le patient est déchargé avec un cathéter vésical et il est retiré après 7 à 10 jours.
